Du samedi 12 avril au samedi 19 avril Semaine Sainte : au Monastère Notre- Dame de l’Atlas – Tibhirine
Retraite prêchée par le P. Henri Teissier (archevêque d’Alger de 1988 à 2008) sur le thème : « Donner sa vie à la suite du Christ comme prêtre ».
Du samedi 19 au samedi 26 avril à Alger
Célébrations de Pâques, samedi à Hussein Dey et dimanche à la cathédrale.
Jean-Baptiste : J’ai été surpris et enchanté de voir cette communauté chrétienne internationale : des gens de tout pays et toute origine. Les Algériens savent accueillir : des sourires, des bonjours, des comment ça va…
Je pense à cet homme qui nous a accueillis chaleureusement à la grande mosquée et qui nous a fait visiter ! Je pense aussi à Fatma Zora, à sa cuisine, à ses témoignages touchant autour du café dès 6h30… Je reviens en France heureux, avec un autre regard sur l’Algérie !
Clément : Je fus marqué par la rencontre avec les communautés chrétiennes sur Alger. Chacun de ses membres, en fonction de ses charismes, s’est mis au service du peuple algérien. Tous, étudiants, prisonniers, femmes… sont ainsi rejoints par l’Église.
Benoît : La manière dont l’Evangile est vécu et porté sur cette terre témoigne pour moi à la fois d’une richesse spirituelle et d’une intuition missionnaire d’actualité pour notre temps. Il est beau et juste ce visage d’une Eglise qui s’enracine dans un peuple, par une vie donnée gratuitement dans la rencontre et le service.
Guillaume : L’Eglise d’Algérie n’est pas seulement une Église de présence. Elle est bien plus une Église de rencontre, de partage, de dialogue, d’entraide avec nos frères de l’Islam. Tournés ensemble vers le Dieu unique, voilà que se révèle notre vocation fraternelle. Dans cet horizon commun, elle est une Eglise particulière qui appelle l’Eglise universelle à se maintenir ouverte. Elle est une Eglise qui nous fait du bien !
Osvaldo : Le moment qui m’a le plus marqué a été la matinée du vendredi saint quand je suis entré dans la chapelle de Tibhirine pour y prier. Le tabernacle vide avec sa porte ouverte me donnait l’impression que la chapelle n’était plus habitée comme la veille. Moi, si sensible à la présence eucharistique, j’avais du mal à vivre cette absence. En même temps, je me rendais compte que si le Père Lassausse n’était pas à Tibhirine ce tabernacle et cette chapelle demeureraient toujours vides. À ce moment, j’ai compris que l’Église d’Algérie, c’est une Église de présence, qui assure que le Christ est présent parmi son peuple, même si celui-ci ne s’en rend pas compte.
Pierre : Je retiendrai de ce séjour en Algérie la rencontre. Quand le son du muezzin se fait entendre en pleine Eucharistie il y a une ouverture, une place qui se fait pour nos frères musulmans. Je repartirai avec cette question de l’altérité. Comment respecter, rencontrer, et accueillir l’autre différent de moi en tant qu’il est autre ? Et comment ce mouvement même et une démarche de foi ?