La vérité des sciences et de leurs découvertes est souvent difficile à recevoir. Ce fut le cas dès la révolution copernicienne avec Galilée, mais aussi avec la théorie du vide (Torricelli, Pascal) ou celle de la gravitation universelle (Newton). Ce fut encore le cas pour la théorie de l’évolution avec Darwin et au XX° siècle, avec la mécanique quantique et la relativité générale.
Il semble bien qu’aujourd’hui la crédibilité des sciences et de ses résultats soit en dangereux recul. Cette perte de confiance vient en partie des chercheurs eux-mêmes. Leur pratique naturelle conduit en effet à de nombreuses controverses et même parfois ils fraudent, obligeant les institutions à être de plus en plus vigilantes sur la question de l’intégrité scientifique.
Mais c’est surtout de l’extérieur des sciences que se multiplient les interrogations sur la validité du discours scientifique :
Le colloque voudrait revenir sur la question du rapport des sciences à la vérité, de la difficile « crédibilité » de leurs résultats souvent contre-intuitifs, et prendre en compte les questionnements actuels au carrefour de la fabrication du savoir, des enjeux de société et des interrogations anthropologiques, théologiques et spirituelles.