Histoire de la Mission de France
Conception : Nathalie Viet-Depaule (CNRS-CEMS)
& Bernard Boudouresques (prêtre de la Mission de France)
Repères de 1986 à 2002
27 juin 1986 :
premier numéro de Paroles pour une mission rédigé par les laïcs en lien avec la Mission de France.
31 juillet-3 août 1986 :
11e assemblée générale de la Mission de France à Fontenay-sous-Bois.
vote 2 :
1° L’assemblée générale donne son accord pour développer de nouvelles formes d’équipes de mission, conformes à la vocation de la Mission de France, où laïcs ayant ou non un ministère reconnu, religieux, religieuses, diacres et prêtres partageront la responsabilité de la mission confiée à l’équipe au service de l’Évangile et la libération de l’homme.
L’équipe centrale a la responsabilité de cette mise en place progressive.
2° L’assemblée générale donne son accord pour que l’équipe centrale puisse mettre en place une équipe, composée de prêtres et de laïcs, qui aura pour tâche :
a) de préciser avec les équipes de mission la manière de promouvoir la responsabilité complémentaire des prêtres et des laïcs.
b) d’accompagner les laïcs désireux de partager une responsabilité missionnaire avec la Mission de France :
– dans leur découverte de la Mission de France et dans l’apprentissage des exigences de la mission ;
– pour aider au discernement de la vocation de chacun.
L’équipe centrale étudiera avec le Bureau responsable de l’Association (BRA) dans quelle mesure l’Association pourrait être concernée et partie prenante dans ce projet.
vote 4 :
L’assemblée générale approuve les orientations et les décisions suivantes concernant le « collège de la recherche collective ». Le « collège de la recherche collective », qui s’appellera désormais « Conseil de Mission », a pour objectif, à partir des orientations décidées par l’assemblée générale, la confrontation et la réflexion sur la manière dont est vécue la mission dans l’ensemble du « courant Mission de France », par ceux qui en sont parties prenantes et coresponsables.
Août 1986 :
création d’une équipe responsable du séminaire de la Mission de France, composée des Pères Dominique Fontaine, supérieur du séminaire, H. Bienfait, nommé responsable du 1er cycle (il remplace le Père Gilbert Roux), Christophe Roucou et Yves Petiton.
1986 :
Mgr Jean Rémond et le Conseil de la Mission nomment le Père Francis Corenwinder, chef d’équipe de la paroisse du Grand Parc à Bordeaux, responsable de la recherche pour la participation des laïcs à la Mission de France.
20-23 avril 1987 :
train des jeunes organisé par le Service-Jeunes de la Mission de France et son responsable, le Père Jacques Purpan : 650 jeunes dans un train Paris-Lyon-Bordeaux-Paris : » Demain peut en cacher un autre « .
Novembre 1987 :
assemblée plénière de l’épiscopat à Lourdes où est votée une nouvelle Loi propre de la Mission de France. L’assemblé accepte les propositions que le comité épiscopal présente sauf celle d’intégrer des ministres laïcs à la Mission de France. Elle sera promulguée en 1988.
avril 1987 :
réalisation de la première cassette audiovisuelle sur la Mission de France : » Hommes parmi les hommes. Hommes témoins du Christ. «
6-7 juin 1987 :
week-end avec des laïcs à Fontenay-sous-Bois : » Des chemins pour la Mission « .
Juin 1987 :
élection du Père Jean-Marie Ploux comme secrétaire général de la Mission de France. Il décide, avec l’accord du prélat, que des laïcs soient membres du Conseil épiscopal.
28-29 novembre 1987 :
première réunion du Conseil de mission : prêtres et laïcs, partenaires de la Mission de France pour coordonner et exprimer la recherche commune. Le Conseil de mission est constitué par des représentants élus des différentes régions et par des représentants d’ateliers ou de groupes. Il remplace le Collège de la recherche collective.
17 décembre 1987 :
Mgr Jean Rémond cesse ses fonctions d’évêque auxiliaire de la Mission de France.
1987 :
parution du livre de Daniel Perrot, Les fondations de la Mission de France, Paris, Le Cerf.
Mars 1988 :
les prêtres de la Mission de France présentent, à l’occasion de l’élection présidentielle, sept questions aux candidats sur leur politique vis-à-vis du chômage, du désarmement, de la sécurité sociale, de l’agriculture, de l’immigration, des pays les plus pauvres, des droits de l’homme.
18 juin 1988 :
promulgation de la nouvelle Loi propre de la Mission de France par Mgr Albert Decourtray, archevêque de Lyon et prélat de la Mission de France. Elle remplace celle de 1955 et a été approuvée le 28 mai 1988 par le pape Jean-Paul II, et signifiée par décret de la Sacrée Congrégation pour les évêques.
Parmi les nouveautés, l’article 29 qui stipule qu’avec l’accord du prélat, peuvent faire partie d’une équipe pastorale animée par la Mission de France, des personnes qui ne sont pas membres de la Mission de France :
1° des prêtres et diacres du diocèse peuvent être intégrés à l’équipe pastorale à la demande de l’évêque du diocèse ;
2° des laïcs nommément acceptés par l’évêque du diocèse peuvent faire partie de l’équipe pastorale et se voir confier un office ou un ministère.
Octobre 1988 :
convention de l’Association entre des diocèses et avec la Mission de France pour des équipes pastorales de mission.
Septembre 1988 :
nomination du Père Christophe Roucou comme supérieur du séminaire de la Mission de France. Il succède au Père Dominique Fontaine qui prend en charge le Service des vocations.
18 novembre 1988 :
nomination de Mgr André Lacrampe, évêque auxiliaire de Reims, comme prélat de plein exercice de la Mission de France. Il remplace Mgr Albert Decourtray.
19 décembre 1988 :
le Père Jean-Marie Ploux est nommé vicaire général de la Mission de France.
1er-2 juillet 1989 :
5e rencontre nationale de l’Association, à Paris : » Dire Dieu dans un monde qui change « .
7 octobre 1989 :
Premier numéro de la Lettre d’information de la Mission de France, bulletin bi-mensuel destiné surtout aux médias.
2-3 décembre 1989 :
fondation de Galilée, association de laïcs partenaires de la Mission de France. Son but est :
1° de permettre à des chrétiens laïcs, hommes et femmes, appelés par vocation à partager les intuitions de la Mission de France, de s’associer à la tâche missionnaire que l’Église lui a confiée ;
2° de leur donner les moyens de rejoindre et de réaliser des projets missionnaires, en collaboration avec la Mission de France ou les équipes des diocèses associés. Son journal sera Paroles pour une mission.
2-4 juin 1990 :
Pentecôte 1990, grand rassemblement à Jambville (78) : » Notre village, c’est la planète « , avec 3000 participants dont de nombreux étrangers pour une » Église de plein vent « , 17 pavillons, 25 espaces de rencontre et un forum.
5 octobre 1990 :
premier numéro de la Lettre du Conseil, cette publication fait suite à Courrier Informations. Elle durera jusqu’au n° 40 de décembre 1999.
1990 :
création de deux nouvelles équipes de la Mission de France : » Libournais rural » et » Marseille quartiers Nord « .
8-9 mai 1991 :
première assemblée générale de Galilée à Fontenay-sous-Bois : » Travail et mission « .
Mai 1991 :
Mgr André Lacrampe, prélat de la Mission de France, confie au Père Francis Corenwinder le suivi du diaconat permanent à la Mission de France.
27 juin-30 juin 1991 :
12e assemblée générale à Lisieux pour le cinquantenaire de la Mission de France. À cette occasion, Madame Yvette Roudy, alors député-maire de Lisieux, remet à la Mission de France la médaille de la ville de Lisieux.
Septembre 1991 :
le Père Dominique Fontaine succède au Père Noël Choux comme responsable des liens de la Mission de France avec les médias. Le Père Yves Petiton succède au Père Dominique Fontaine comme responsable du Service des vocations.
31 décembre 1991 :
rapport quinquennal de 1992.
La Mission de France compte 271 incardinés (269 prêtres, 1 diacre permanent et un diacre en vue du presbytérat). 230 vivent dans les différentes régions apostoliques de France, 26 dans les pays du Tiers-Monde, 1 dans les pays de l’Est, 1 à Paris dans les tâches au service de l’Église de France, 13 à Paris au Conseil et dans l’équipe de formation. 66 sont en milieu rural, 144 en milieu urbain, 20 en milieu migrant, 27 dans les pays du Tiers-Monde ou dans les pays de l’Est, 14 à Paris dans les tâches nationales.
Sur les 271 prêtres et diacres incardinés, 90 % ont exercé une activité salariée, 69 d’entre eux exercent encore un métier dans différentes branches professionnelles : travailleurs en usine, monde de la santé, chercheurs scientifiques, bâtiments et travaux publics, le monde rural, etc. Compte tenu de l’évolution de la société française, un certain nombre de ces prêtres sont aujourd’hui employés ou techniciens, et non plus seulement ouvriers dans une usine ou sur un chantier. Ceux qui sont ouvriers ou manœuvres ont été très souvent compagnons des travailleurs immigrés (Maghrébins, Portugais, Turcs, Maliens, etc.).
Dans les équipes ayant en charge une paroisse ou un secteur territorial comptant plusieurs paroisses, la Mission de France compte 88 prêtres. Dans les équipes vivant leur ministère sans avoir la charge d’une paroisse ou d’un secteur territorial, la Mission de France compte 174 prêtres.
En 1991, l’Association est présente dans 23 diocèses. Elle regroupe un peu plus de 300 personnes en une quarantaine d’équipes (164 prêtres, 83 religieux ou religieuses et 55 laïcs).
Fin 1991 :
pour la première fois, le prélat de Mission de France, Mgr André Lacrampe, est aussi évêque délégué de l’Association.
création du groupe » Nouvel horizon » qui rassemble les délégués régionaux auprès des prêtres de la Mission de France, retraités ou malades. Il a pour objectif de voir quel ministère ils peuvent exercer, de leur permettre un enrichissement doctrinal, d’organiser des rencontres interrégionales et de les inciter à écrire leur vie.
1991 :
parution du livre de Stan Rougier, Prêtres de la Mission de France, Paris, Le Centurion, et de celui de Jean Vinatier, Le Père Louis Augros, premier supérieur de la Mission de France (1898-1982), Paris, Le Cerf.
1er-8 avril 1992 :
visite ad limina à Rome de Mgr André Lacrampe, prélat de la Mission de France, accompagné des Pères Jean-Marie Ploux, vicaire général, et Christophe Roucou, supérieur du séminaire de la Mission de France.
1992 :
création d’une équipe de la Mission de France : « Porte océane » au Havre.
Eté 1992 :
nomination du Père Joël Chérief dans l’équipe responsable du séminaire de la Mission de France. Il seconde le Père Christophe Roucou comme responsable du second cycle. Le Père Philippe Deterre est nommé responsable du 1er cycle. Il succède au Père Hervé Bienfait.
Septembre 1992 :
le Père Yves Bouyer est nommé responsable du diaconat permanent. Il succède au Père Francis Corenwinder.
28-29 novembre 1992 :
6e rencontre nationale de l’Association à Marne-la-Vallée : » Envoyés partager l’espérance dans un monde aimé de Dieu. «
26-31 juillet 1993 :
session de réflexion christologique à Francheville (Rhône) avec le Père Christian Duquoc (OP), regroupant 300 personnes, prêtres, laïcs, religieuses, Mission de France, équipes diocésaines associées et partenaires sur les thèmes :
– vivre et annoncer le Christ sauveur dans le monde moderne ;
– le Christ sauveur et les autres voies spirituelles de l’humanité ;
– le Christ pauvre, sauveur et libérateur dans une société de riches et de pauvres.
31 juillet 1993 :
ordination de René Marijon comme diacre permanent. Il est le premier diacre marié à la Mission de France.
16-17 octobre 1993 :
assises du partenariat. Les responsables de la Mission de France et ses partenaires (équipes féminines d’Ivry, Équipes de recherche et d’engagement pour la Mission [EREM], équipes associées et Galilée) évaluent et tentent de mieux organiser leurs relations et réflexions communes.
Avril 1993 :
élection du Père Jean Toussaint comme vicaire général. Il succède au Père Jean-Marie Ploux.
Eté 1993 :
nomination du Père Joël Chérief comme supérieur du séminaire de la Mission de France. Il succède au Père Christophe Roucou.
3 octobre 1993 :
les évêques de la Commission épiscopale du Monde ouvrier (CEMO), à l’occasion du 50e anniversaire de la parution de La France pays de mission ?, font une déclaration reconnaissant le bien fondé de la présence des prêtres-ouvriers avant 1954 et la nécessité de la voir perdurer.
Eté 1994 :
Mgr André Lacrampe, prélat de la Mission de France, décide que le supérieur du séminaire assumera à la fois la responsabilité du 1er et du second cycle du séminaire.
5 décembre 1994 :
Mgr André Lacrampe, prélat de la Mission de France, est nommé évêque d’Ajaccio. Il sera remplacé au bout de dix-huit mois.
1994 :
création d’une équipe de la Mission de France à Évry (Essonne).
redémarrage de l’atelier » Équipes territoriales urbaines » qui regroupe des prêtres et des laïcs responsables de paroisses en milieu urbain.
parution du livre de Jean Giard, Cinquante ans aux frontières de l’Église. De la Mission de France aux équipes d’Ivry, Paris, L’Harmattan.
24 janvier 1995 :
à la suite de la nomination de Mgr André Lacrampe à l’évêché d’Ajaccio, le comité épiscopal de la Mission de France (agissant en tant que Collège des consulteurs), élit le Père Jean Toussaint, vicaire général de la Mission de France, administrateur diocésain en attendant la nomination d’un nouvel évêque. Pour assurer les liens avec le comité épiscopal, le Père Jean Toussaint a comme répondant Mgr Michel Saudreau, évêque du Havre.
13 juin 1995 :
rapport d’activité triennal présenté au Conseil permanent de l’épiscopat. Les membres de la Mission de France sont au nombre de 257 : 254 prêtres et 3 diacres dont 2 permanents, implantés en France et dans une dizaine de pays. Le séminaire compte 9 séminaristes (6 en premier cycle, 3 en second).
27-29 juillet 1995 :
session à Francheville (69) sur le thème : » A l’écoute de l’homme d’aujourd’hui » avec le Père Christian Duquoc (OP).
Anne-Brigitte Kern, Jacques Milhau, Régis Debray et Jean-Pierre Changeux ont abordé les questions suivantes :
– en quoi et comment le présent et l’avenir de l’homme vous paraissent-ils un enjeu dans les mutations du monde contemporain ?
– quel est votre engagement personnel pour la cause de l’homme et sur quoi de fonde-t-il ?
– attendez-vous quelque chose des chrétiens à ce moment de notre histoire ?
2 août 1996 :
Mgr Georges Gilson, évêque du Mans, est nommé archevêque de Sens-Auxerre et prélat de la Mission de France. Il nomme le Père Jean Toussaint comme vicaire général.
26 novembre 1996 :
signature d’une convention de dépôt des archives de la Mission de France au Centre des archives du monde du travail (CAMT), à Roubaix, entre Mgr Georges Gilson, prélat de la Mission de France, et M. Alain Erlande-Brandeburg, directeur des Archives de France.
1996 :
création d’une nouvelle équipe de la Mission de France à Grenoble, dans le quartier Villeneuve.
Juin 1996 :
nomination du Père Pierrick Lemaître comme responsable du Service des vocations, en remplacement du Père Yves Petiton, et comme accompagnateur du Service-Jeunes en remplacement du Père Benoît Deschamps.
2-5 juillet 1996 :
les Pères Jean Toussaint, administrateur diocésain, et Joël Chérief, supérieur du séminaire de la Mission de France, vont à Rome. Ils rendent compte à l’ensemble des dicastères de la situation et de la recherche de la Mission de France.
9-11 novembre 1996 :
7e rencontre nationale de l’Association à la Pommeraye-sur-Loire (49) : » Chemins d’espérance… nouvelle étape pour la Mission « . Elle regroupe 100 prêtres, séminaristes ou diacres, 52 religieux ou religieuses et 93 laïcs.
11-14 juillet 1997 :
13e assemblée générale de la Mission de France à Auxerre et à Pontigny (89).
vote n° 3 :
» Pour l’avenir de la mission, nous nous engageons à promouvoir le ministère missionnaire dans sa pluralité, pour qu’il soit signe dans le monde et dans l’Église :
– les ministères ordonnés – presbytéral et diaconal -, en joignant accueil de la vocation et pratique de l’interpellation ;
– des ministères de laïcs, à la suite d’un discernement, à définir dans le cadre du paragraphe suivant.
Nous nous engageons à rouvrir ensemble le chantier des formes que prend ce ministère missionnaire :
– en prenant appui sur nos réflexions antérieures ;
– par un travail de récits et de relecture de notre quotidien ;
– dans la recherche des articulations entre presbytérat, diaconat et ministère de laïcs
Ce chantier doit comporter une réflexion approfondie et inventive sur la discipline actuelle de l’Église latine qui ne permet pas l’ordination presbytérale d’hommes mariés.
Pour vivre le ministère d’abord avec ceux qui sont loin, nous devons renouveler notre lien à l’Église locale. «
vote n° 5 :
» Pour que la Mission de France et ses partenaires contribuent au sein de l’Église de France à la recherche d’une intelligence et d’une expression de la foi d’aujourd’hui, l’assemblée adopte :
a) la création, ad experimentum jusqu’à la prochaine assemblée générale, du Conseil pour la Mission chargé de la concertation, de la confrontation et de l’évaluation sur la façon dont nous vivons la mission. Il est constitué selon les modalités prévues dans les orientations.
b) la création d’un service « Recherche et Formation », dont les membres seront choisis pour leur compétence et nommés par le prélat. «
18-20 octobre 1997 :
une délégation de la Mission de France conduite par Mgr Georges Gilson, prélat, est à Rome pour la célébration de la proclamation de Thérèse de Lisieux, Docteur de l’Église.
Au cours de la prière de l’angélus du 19 octobre, le pape Jean-Paul II cite le cardinal Suhard et la Mission de France :
» Au cours de la Journée mondiale des Missions d’aujourd’hui, notre attention se tourne avant tout vers Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face, que j’ai eu la joie de proclamer ce matin Docteur de l’Église universelle. Elle est un modèle d’engagement missionnaire et la Patronne des Missions bien qu’elle n’ait jamais quitté la clôture du Carmel de Lisieux. […] Sa figure spirituelle et son message ont inspiré de nombreux Instituts soucieux d’annoncer l’Évangile, en particulier la Mission de France, fondée en 1941 par le Cardinal Suhard, qui est à l’origine de multiples initiatives missionnaires auprès des pauvres et dans le monde scientifique. «
1997 :
création du comité du diaconat sous la responsabilité du Père Yves Bouyer. Le comité est chargé de l’interpellation de personnes pour le ministère diaconal ainsi que du discernement en vue de l’entrée en formation. Il lui revient de promouvoir le diaconat dans la Mission de France.
Janvier 1997 :
visite ad limina à Rome du Père Georges Gilson, prélat de la Mission de France, du Père Jean Toussaint, vicaire général, avec les évêques de la région apostolique Centre.
Juillet 1997 :
les locaux de la prélature et du séminaire de Fontenay-sous-Bois sont transférés au Perreux-sur-Marne (Val-de-Marne), 3 rue de la Pointe.
le Père Bernard Perrin est nommé dans l’équipe épiscopale responsable des » anciens » de la Mission de France. Il est également nommé chancelier de la Mission de France.
13-14 décembre 1997 :
première réunion du Conseil pour la Mission (CPLM) dont la création avait été décidée lors de la dernière assemblée générale. Il succède au Conseil de mission. Il doit être un lieu de concertation, de confrontation et d’évaluation sur :
-la façon dont les membres de la Mission de France vivent la mission et la manière dont ils en rendent compte
-l’articulation entre les différents ministères
-les implantations et les projets
-le rôle des régions et leur définition
-l’orientation donnée à la recherche commune
-les initiatives proposées au niveau local et national
-la collaboration avec d’autres acteurs de la mission y compris au niveau international.
Il comprend des membres élus représentants de la Mission de France et des partenaires.
1997 :
création d’une nouvelle équipe de la Mission de France en Haute Tarentaise (73).
Juin 1998 :
création de deux nouvelles équipes : dans la vallée du Serein (Yonne) et à Saint-Fons/Feyzin (Rhône).
11-14 juillet 1998 :
assemblée des prêtres et des partenaires de la Mission de France âgés de moins de soixante-cinq ans à Francheville (69). Décidée lors de la dernière assemblée générale, elle doit permettre aux moins de soixante-cinq ans » de définir les projets qui leur paraissent prioritaires et sur lesquels ils sont prêts à s’engager « . Elle compte 155 membres de la Mission de France et des partenaires.
15 juillet 1998 :
la Mission de France ouvre un site internet (www.mission-de-france.com). Il est hébergé par le site de la Conférence des évêques de France (www.cef.fr).
Eté 1998 :
Mgr Georges Gilson, prélat de la Mission de France, confie la formation au diaconat permanent à l’équipe responsable du séminaire pour une bonne articulation entre formation au diaconat et formation au presbytérat. Un cadre de formation au diaconat est mis en place.
12-15 avril et 3-6 mai 1999 :
assemblées des prêtres et des partenaires de la Mission de France âgés de plus de 65 ans à Francheville (69) et à Poitiers autour du thème : » Comment être missionnaire à l’aube du troisième millénaire « . Elles doivent poursuivre la recherche sur le ministère spécifique confié aux plus âgés.
22-26 août 1999 :
à Pontigny, première session du parcours fondamental de l’École pour la Mission. Elle doit permettre à des prêtres au début de leur ministère et à des laïcs engagés, membres ou non des équipes de la Mission de France ou des équipes diocésaines associées et à des jeunes d’enraciner l’engagement de leur foi dans la tradition missionnaire de l’Église. Son objectif est double :
– former des prêtres et des diacres, mais aussi des laïcs à un engagement missionnaire ;
– être un service d’Église de France proposant des prestations diverses pour des prêtres et des agents pastoraux désireux d’approfondir et de confronter leurs démarches missionnaires.
Le directeur en est le Père Christophe Roucou, responsable du service Recherche et Formation.
13-14 novembre 1999 :
8e rencontre nationale de l’Association à Poitiers dont le thème est : » L’Association a-t-elle encore un sens ? » 150 à 160 personnes y participent.
Mars 2000 :
premier numéro de Paroles de mission, bulletin interne commun à la Mission de France et à ses partenaires. Elle remplace la Lettre du Conseil, bulletin de la Mission de France, Bull’Ass, bulletin de l’Association et Paroles pour une mission, bulletin de Galilée.
13-16 juillet 2000 :
session de recherche théologique à Valpré (Écully, Rhône) sur le thème : » Dans un monde de mutation et d’incertitudes vivre et proposer la foi chrétienne « . La session rassemble 225 participants.
Septembre 2000 :
– création d’une équipe en Algérie où la Mission de France estime devoir être présente.
– création d’une équipe » Pôle jeunes » à Gennevilliers (Hauts-de-Seine).
Avril 2000 :
nomination du Père Jacques Purpan comme vicaire général de la Mission de France. Il succède au Père Jean Toussaint.
Novembre 2000 :
assemblée plénière de l’épiscopat français à Lourdes dont l’axe principal a pour titre : » Des temps nouveaux pour l’Évangile « . Chaque évêque présente trois initiatives de son diocèse. Mgr Georges Gilson, prélat de la Mission de France, fait état :
– des initiatives missionnaires à Ivry-sur-Seine (94) pour proposer la foi aujourd’hui ;
– de l’accueil par des chrétiens de sans-papiers à Evry (91) et au Havre (76) ;
– des différentes dimensions de la mission en Haute Tarentaise (73) ;
– d’un réseau de scientifiques : Sciences, pratique, foi et société.
6-7 janvier 2001 :
réunion à Paris des responsables des équipes Mission de France pour une réflexion sur la vie des équipes.
14-16 avril 2001 :
Pâques 2001 : quatre rassemblements de jeunes dans quatre lieux rassemblant 500 participants au Vic (Vosges), à Renage (Isère), à La Rochelle (Charente-Maritime) et à Evry (Essonne) avec pour thème : » Deviens un homme de foi « .
Juin 2001 :
le Père Dominique Fontaine, responsable de l’équipe d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), est nommé délégué au diaconat permanent, en remplacement du Père Yves Bouyer.
Novembre 2001 :
Véronique Fourmaux est nommée chargée de communication, en remplacement du Père Dominique Fontaine.
13 décembre 2001 :
réunion des évêques des diocèses associés, au Perreux-sur-Marne, à l’invitation du Père Georges Gilson, prélat de la Mission de France et évêque délégué à l’Association. Ils sont invités à se prononcer sur l’avenir de l’Association dans la perspective de la création de la Communauté Mission de France prévue l’année suivante. Deux questions sont soumises au vote :
1) » Le moment est-il venu de renoncer aux structures actuelles de l’Association ? » (15 oui sur 15 votes exprimés)
2) » Chacun de vos diocèses est-il disponible pour nommer des équipes de mission selon des modalités à définir, sur la base d’une Convention qui engagerait à la fois le diocèse et la MDF ? » (13 oui, 1 non, 1 blanc).
2001 :
l’équipe Berre-Nîmes de la Mission de France fait suite à celle de la Porte d’Aix. Elle est en liaison avec la nouvelle équipe d’Algérie.
avril 2002 :
à l’occasion des élections présidentielles, la Mission de France pose 4 questions aux candidats :
1° Quelles mesures prendrez-vous pour que l’aide publique au développement atteigne 0,7 % du PIB de la France et qu’elle profite réellement aux populations auxquelles elle est destinée ?
2° Dans la perspective d’une politique européenne d’immigration, quelles propositions allez-vous faire à l’Union européenne concernant les travailleurs étrangers d’une part et les demandeurs d’aile d’autre part ?
3° Quelles propositions ferez-vous afin qu’à travers les institutions internationales, les intérêts des populations, notamment dans des pays moins avancés, puissent être protégés en terme de santé, d’éducation, d’environnement, de culture et de développement économique ?
4° Étant donné l’histoire chrétienne et la tradition séculaire de notre pays, quel peut être le rôle de la France pour contribuer à donner à la mondialisation un usage humain ?
16-18 août 2002 :
rencontre des membres de la Mission de France et de leurs partenaires à Auxerre et Pontigny pour fonder la Communauté Mission de France. Depuis toujours, la Mission de France vit en équipes, composées d’abord de prêtres, puis de prêtres, de diacres et de laïcs. Elles sont structurées par la volonté apostolique d’annoncer l’Évangile. En 1968, des évêques se sont associés pour constituer des équipes diocésaines vivant une même aventure missionnaire en se liant à la Mission de France. Des personnes se sont reconnues dans cette manière de vivre la foi chrétienne dans l’humble rencontre de l’autre. C’est dans un contexte nouveau et pour continuer de signifier aujourd’hui que la mission est une tâche première de l’Église, que ces équipes et ces personnes forment aujourd’hui la communauté Mission de France. Cette communauté est un espace de liberté, un espace pour inventer une vie chrétienne communautaire et missionnaire ajustée aux temps nouveaux. À l’issue de la rencontre, les membres de la Mission de France et de leurs partenaires adoptent un manifeste.
22 octobre 2002 :
le séminaire de la Mission de France fête ses 60 ans à Lisieux avec le Père Georges Gilson, prélat de la Mission de France, l’équipe épiscopale et des représentants des différentes implantations du séminaire (Lisieux, Limoges, Pontigny, Fontenay-sous-Bois, Le Perreux).
janvier 2002 :
le Père Dominique Trimoulet, membre de l’équipe Marseille-Nord, est nommé responsable du Service des vocations et du Service-Jeunes. Il remplace le Père Pierrick Lemaître.
30 mars-1er avril 2002 :
synode des jeunes à Pontigny. Les 70 jeunes présents votent un texte où il est dit :
» La Mission de France marche vers une communauté de baptisés laïcs, ordonnés, consacrés. Nous désirons marcher avec cette communauté d’Église qui a reçu mission des évêques, de vivre la foi auprès de ceux qui ne sont pas chrétiens.
Parce que nous voulons devenir missionnaires, nous nous engageons avec le Service-Jeunes sur quatre réalisations que nous proposons à la prochaine Assemblée générale de la Mission de France :
– constituer des équipes de partage qui soient ouvertes aux autres. Nous voulons qu’elles soient en lien avec la Mission de France ;
– inventer un parcours de formation qui tienne compte de nos rythmes de vie étudiante et professionnelle, qui nous permette de réfléchir à ce que nous engageons dans la mission ;
– nous voulons être acteurs d’initiatives nouvelles, comme un café théo, pour inviter des personnes non-croyantes afin d’aborder avec elles les grandes questions que nous pose la société, et inscrire notre recherche de foi au cœur même de ces grandes questions ;
– inventer des liens, des rencontres avec les différents mouvements et services d’Église. «
11-12 avril 2002 :
les équipes d’Ivry et les EREM, partenaires de la Mission de France, décident d’entrer dans la Communauté Mission de France dont la création aura lieu lors de la rencontre d’Auxerre, les 16 et 18 août 2002.
27-28 avril 2002 :
le groupe de laïcs » Galilée « , partenaire de la Mission de France, décide d’entrer dans la Communauté Mission de France dont la création aura lieu lors de la rencontre d’Auxerre, les 16 et 18 août 2002, puis de se dissoudre.
9-11 mai 2002 :
rencontre nationale des équipes associées à Poitiers. Elles décident d’entrer dans la Communauté Mission de France dont la création aura lieu lors de la rencontre d’Auxerre, les 16 et 18 août 2002.
18-20 mai 2002 :
14e assemblée générale de la Mission de France à Ecully (69) : les prêtres et diacres de la Mission de France décident de créer avec leurs partenaires la Communauté Mission de France.
mai 2002 :
création d’une nouvelle équipe de la Mission de France à Bussy-Saint-Georges (77).
août 2002 :
le Père Yves Petiton, responsable de l’équipe Saint-Fons-Feyzin, est nommé supérieur du séminaire de la Mission de France. Il remplace le Père Joël Chérief.
décembre 2002 :
adoption du logo de la Communauté Mission de France.
2002 :
parution du livre de Guy Scriff, L’abbé Berto et la Mission de France, 53290 Bouère, Dominique Martin Morin.