La Mission de France, des prêtres aux périphéries

La Mission de France, des prêtres aux périphéries

N’ayez pas peur d’aller, et de porter le Christ en tout milieu, jusqu’aux périphéries existentielles, également à celui qui semble plus loin, plus indifférent. » Vous avez sûrement reconnu celui qui est l’auteur de ces quelques mots. Il s’agit du pape François lors des JMJ en juillet 2013. Cet appel à aller aux périphéries, s’il est adressé à tous les chrétiens l’est aussi  à ceux qui sont chargés symboliquement d’être les pasteurs du troupeau, à savoir les prêtres.

On aimerait peut-être que ceux-ci restent dans leurs presbytères ou leurs sacristies attendant que les fidèles viennent à eux. Cette image, si elle est un brin caricaturale, fonctionne de moins en moins aujourd’hui à l’heure où le glas de la civilisation paroissiale a sonné. Il ne faut  pas s’y tromper pour autant. « Aller aux périphéries », ce n’est ni une échappée exotique qui serait devenue tendance ni une soumission naïve au monde présent. Il s’agit d’une attitude missionnaire qui consiste à reconnaitre le Christ qui nous précède dans ces lieux de fractures, dans ces « Galilée » qui n’intéressent plus grand monde.

Jean-Christophe, Guillaume, Guy, Frédéric, Hervé, Bruno et d’autres encore ont choisi de devenir prêtre, préférant au col romain ou à la soutane les habits des hommes de tous les jours pour être envoyés dans ces lieux là. Envoyés afin d’annoncer sans bruit la beauté du Royaume qui y germe, discrètement, réellement, nul ne sait comment. Ce sont des prêtres de la Mission de France, auquel Chantal Joly consacre un ouvrage : « Des prêtres là où on ne les attend pas » (éd. Salvator).

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