Et tout d’abord qu’est ce qu’un  » rescrit »? C’est un petit texte qui est inscrit dans une sorte de journal officiel du Vatican,  les « Actae Apostolicae Sedis «  où sont consignés toutes les choses, paroles et actes du pape par les secrétaires qui l’accompagnent partout.  Il y a plus d’un an puisque c’était en septembre 2016, les évêques argentins envoyaient au pape la lettre pastorale destinée à leurs prêtres. Le pape avait rapidement et chaleureusement remercié les évêques en disant :  « Cette lettre convient tout à fait, écrivait-il. Elle explicite pleinement le sens du chapitre VIII d’Amoris laetitia. Il n’y a pas d’autre interprétation. Et je suis sûr qu’elle fera beaucoup de bien « . Il y a eu plusieurs autres lettres pastorales venant de Malte, de Belgique, d’Allemagne, chez nous la lettre de Mgr Barbarin, , mais celle-ci était la première .

Or, quatre petites lignes en latin, signé le 5 juin mais publié dans les Actes en d’octobre 2016, et relevé par La Croix, donne aux échanges de lettres entre Rome et l’argentine un statut de document magistériel !

La question emblématique de  » la communion pour les personnes « divorcées-remariés » vient donc de recevoir une réponse qui est claire: » Dans certains cas, un cheminement de discernement personnel et pastorale peut conduire les personnes qui le désirent à reprendre le chemin des sacrements« …

Cet éclaircissement devrait permettre de mettre un point final   » aux dubia  » et autres contestataires et permettre enfin d’avancer sur le travail de réception d’Amoris laetitia !

L’éditorialiste conclu ainsi en parlant des théologiens qui s’opposent encore à François :

D’un point de vue du débat théologique, l’opposition à cette interprétation « ouverte » du chapitre VIII d’Amoris Laetitia leur sera dorénavant plus difficile à défendre.

C’est certainement  » un point de non-retour » pour la question  » des divorcés-remariés ».

question :

Qui est allé « déniché  » ce petit « rescrit » !

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