Témoignage

Témoignage

Charles explique son attachement à la Mission de France, qu’il avait connu il y a longtemps puis qu’il a pu retrouver, 30 ans plus tard…

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Charles

Je suis arrivé à Paris à la fin des années 70; j’avais trouvé des dépliants sur le « Parcours des croyants »; j’avais vaguement entendu parler des prêtres ouvriers par un prêtre aumônier de la JOC, dans ma paroisse au Luxembourg. Mes contacts à Paris étaient la paroisse St Bernard et l’église St Ignace. Je me suis inscrit à la formation et j’ai fait venir un ami, René, qui était en relation avec les prêtres GFU (Groupes de Formation Universitaires de Grenoble). J’y ai connu Noël Chou, inventeur de Pâques à l’Aube.

Rester en lien avec la Mission de France en tant qu’étudiant isolé n’était pas évident. Il n’y avait pas de structure visible à Paris et rien dans l’est. Après la formation, la Mission de France renvoie sur le terrain, mais un étudiant étranger n’a pas de terrain en France. Néanmoins, je suis parti avec l’équipe « Jeunes » à Assise, dans la foulée. J’ai rencontré Manu Dalloz, Philippe Plantevin et Jacques Purpan, prêtres. Ils m’ont impressionné, le temps d’une balade, par leurs échanges et leurs expériences de travail. Témoins d’une église enracinée, vivante et pauvre.

La Mission de France n’a pas particulièrement donné signe de vie ensuite mais j’ai fait des efforts en prenant l’abonnement à la LAC. Ce fut mon lien. Je suis aussi resté en contact avec une personne du parcours des croyants, Françoise Leclerc du Sablon, qui m’a invité à Noirmoutiers, aux animations de rue par le service Jeunes. J’y suis allé avec des amis du Luxembourg, c’était dans les années 80.

Puis je suis rentré travailler au Luxembourg en 1985 et j’y ai fondé ma famille. Mon engagement à la Mission de France ne fut jamais un engagement à deux, en couple. Il s’en est suivi trente ans de parenthèse. Mais je n’ai jamais cessé l’abonnement à la LAC.

En 2011, j’ai vu la mention du « Parcours fondamental » dans la lettre d’information que je recevais. Mon inscription fut acceptée malgré un premier refus, faute de participants. C’était un signe. J’ignorais à l’époque l’existence des messes de Saint-Albert alors que cela m’aurait intéressé.

Désormais, Internet permet la communication facilitée. Les Amis offrent une visibilité de la Mission de France auprès de ceux qui ne font pas partie « de la bande d’avertis ». J’attends une ouverture de cette bande…qui dépasse les frontières. Le fonctionnement se faisait en groupe d’amis. A l’avenir, cela devrait être plus facile de rester en contact, car auparavant, il fallait vraiment le vouloir ».

mdfadmin

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